La réforme agraire est considérée comme un événement majeur qui pourrait provoquer un large boom des infrastructures dans la perspective d’une croissance à long terme. La croissance annuelle actuellement enregistrée est une moyenne comprise entre 5% et 6%, progression reconnue comme vigoureuse. Les analyses des investisseurs et des économistes convergent sur une croissance entre 8% et 10% si l’économie, dopée par une forte croissance démographique et les gains de productivité de ces dernières années, utilisait tout son potentiel.
Les effets attendus de la loi portant réforme agraire (accélération des acquisitions de terres, garantie d’une rémunération plus juste des propriétaires terriens) constituent le facteur déclenchant des dépenses d’infrastructures (routes, des ponts et des installations aéroportuaires) dont le coût de réalisation pourrait s’élever à 250 Mds $US au cours des quatre prochaines années. Parmi les grands chantiers figurent : 20 autoroutes à péage de 861 kilomètres, 13 réseaux de distribution d'eau potable, 36 centrales électriques, certaines fonctionnant au charbon, 840 kilomètres de gazoduc, 29 projets dans les transports, dont ports, embarcadères maritimes, de nouveaux aéroports dans la ville de Medan et sur l'île de Lombok et une liaison ferroviaire reliant Jakarta et son aéroport international. Dans les télécommunications, il est prévu la pose de 30.000 kilomètres de fibres optiques.
L’Indonésie figure parmi les producteurs majeurs de l’énergie d’origine géothermique en 2010 avec 10 TWh après les Etats-Unis (17 TWh) et avant les Philippines (10 TWh).
Des centrales biogaz ont été installées sur 8 sites de production d’amidon de manioc. Cette énergie renouvelable, permet une réduction de 534 000Des centrales biogaz ont été installées sur 8 sites de production d’amidon de manioc. Cette énergie renouvelable, permet une réduction de 534 000 tonnes d’émissions de CO2 par an. Ce projet, d’un coût total de 41.3 millions de dollars, génère chaque année des économies d’achat d’énergie de 5.3 millions de dollars ainsi que des ventes de crédits carbone (CDM) pour 2.7 millions de dollars. L’engagement du pays est de porter la réduction des émissions de gaz à effet de serre de 26 à 41% des émissions d’ici 2020.
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